Attention ! Si vous êtes ou bien si vous venez tout juste de sortir d’une relation traumatisante, cette capsule n’adresse pas ces traumatismes en particulier. Elle peut vous aider à comprendre certaines facettes de votre esprit, mais ne répondra pas aux besoins actuels. Cet article est non exhaustif. Il est conseillé de choisir le discernement afin d’arriver à inclure l’information dans le contexte de votre réalité.

À quoi peut ressembler votre vie quand vous avez des pensées négatives

• Les soirs quand je me couche j’ai des pensées négatives qui m’empêchent de m’endormir normalement ;
• Le matin quand je me lève, tout de suite je me mets à faire de l’anxiété et à entretenir des idées de peur ;
• Lorsqu’on me remet en question, je n’arrive plus à penser à autre chose et je rumine pour le reste de la journée ;
• J’imagine des scénarios incroyables dans ma tête que je repasse en boucle et qui m’obsèdent.

Nos pensées négatives sont souvent incompréhensibles pour nous. Mais pourquoi avons-nous des pensées négatives qui sont, la plupart du temps, de pures inventions ?

Des idées noires lorsqu’on a eu des parents immatures

D’abord, je vous demande de regarder dans le passé et commencez à vous souvenir de la vie que vous aviez avant. Soit lorsque vous étiez enfant, soit lorsque vous étiez adulte et avez eu une ou des relations traumatisantes.

(Si vous sortez actuellement d’une relation toxique, votre esprit peut être sous l’emprise de difficultés qui nécessitent une prise en charge différente.)

Je vous demande de réfléchir à ce qui se produisait dans votre vie.

Voici quelques exemples. (Le mot « parent » peut être remplacé par un autre nom, comme celui de votre ex, d’un ami ou d’un patron.)

• Le soir, mes parents étaient à la maison et ils entretenaient des discussions qui m’effrayaient.
• Le soir, mes parents étaient à la maison et entretenaient des idées négatives. (Parler contre les autres, parler de difficultés insurmontables, parler d’eux-mêmes négativement)
• Le soir, mes parents étaient sombres, en colère, dépressifs, intolérants, préoccupés, tristes, anxieux, etc.
• Le matin, mes parents me criaient des insultes, des injures ou projetaient sur moi leur anxiété. (Je n’étais pas assez rapide, jamais rien de fait, jamais rien de bien, en colère contre leur patron, etc.)
• Mes parents ne me défendaient jamais ou rarement. Je me sentais seul et laissé à moi-même. Je n’avais pas les mots pour mes défendre et mes parents ne faisaient rien pour m’aider. J’avais l’impression qu’ils aimaient bien me laisser là dans ma misère.
• Mes parents me donnaient rarement raison. Ils voulaient avoir le dernier mot et ils se persuadaient que j’étais toujours le problème.

Des parents émotionnellement immatures, ne pouvaient pas comprendre les émotions que vous ressentiez et ils ne savaient pas répondre et connecter à vos sentiments et vos émotions. Donc, ils agissaient sans réfléchir aux conséquences qu’ils produisaient sur vous. Ils n’ont pu soulager vos soucis et ils n’ont pu vous éviter de vous sentir abandonner émotionnellement.

Vous avez donc été le témoin, le souffre-douleur, l’enfant-parent, l’oublié, le seau dans lequel ils vomissaient leur souffrance, etc. Vous avez donc vécu toutes ces inquiétudes sans rien ni personne pour vous aider à comprendre ce qui se passait.

Lier le passé aux pensées négatives

L’exercice suivant est de comprendre les liens qui vous lient au passé.

Si par exemple vous ruminez le soir, tentez d’examiner ce qui se passait dans votre vie avec vos parents, tuteurs ou conjoint(e) à une certaine époque.

Ce n’est pas rare de voir un esprit conditionné à son passé. Le cerveau revit les sentiments qu’il a déjà ressentis lorsqu’il est confronté à un environnement semblable à ce qui l’a traumatisé et recrée l’anxiété qu’il vivait durant ce temps.

Le soir, la noirceur, les lumières tamisées, la chambre, les silences… vont dicter au cerveau de se remémorer une certaine ambiance et cette ambiance va recréer un souvenir qui, pour sa part, enclenchera les émotions ressenties dans le passé. Le pattern dans un cas comme celui-ci est de soulever l’anxiété à un certain moment de la journée.

Le matin, et toutes ses composantes, pourrait signifier brouhaha, cris, perturbation et enclencher le cycle matin=mauvaise journée=mauvaise pensée.

Quoi faire pour enrayer les mauvaises pensées

1. 1. Choisir de ressentir ses mauvaises pensées non pas comme négatives, mais comme ce qu’elles sont. Elles sont existantes et elles sont le fruit de votre réalité.
   2. Choisir de les ressentir. Non pas dans le but de s’en nourrir, mais avec l’idée de vouloir un jour s’en départir. C’est en les démystifiant et en devenant conscient de chaque petite pensée qu’on arrive à les laisser partir. C’est comme si elles s’épuisaient de façon naturelle.
   3. Accepter. Plus on est rigide, plus on continue de vivre avec ce qu’on se refuse. Il faut cesser de se refuser le droit d’être ce que l’on est dans l’instant. Dites-vous : ouais ! bienvenue dans mon monde. C’est ce qu’il est. Vous ne serez ni suffisant ni passif si vous gardez à l’esprit que vous le faites pour vous aimer comme vous êtes et non pour goinfrer votre ego du cocktail « j’ai raison et je n’ai rien à changer ».

Donnez-vous le droit de changer sur plusieurs années ! On pense souvent que l’on doit aller mieux dans les trois semaines à venir, mais c’est faux. On agit d’une certaine façon depuis des décennies, alors ne serait-il pas normal que changer demande des années ?

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Pour continuer votre travail :

• La pensée positive, bon ou mauvais?
• Épuisé des émotions en montagne russe?
• Ne laissez personne vous appauvrir
• Comment libérer la colère

 

N’oubliez jamais, le bien-être, ce n’est pas que pour Bouddha!