Attention !  Cet article est non exhaustif. Il est conseillé de choisir le discernement afin d’arriver à inclure l’information dans le contexte de votre réalité.

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Dans cet article, on discute d’un comportement fréquent chez les personnes qui ont vécu dans des familles émotionnellement immatures et qui en sont ressorties traumatisées. 

L’isolement une tactique d’évitement

Et, ce comportement est l’isolement. 

Une personne traumatisée peut s’isoler parce qu’elle ne sait pas déterminer et appliquer ses limites personnelles. 

Avant de poursuivre, je tiens à mentionner que la raison que je viens de vous décrire n’est pas la seule. Mais, aujourd’hui on se concentre sur celle-là parce qu’elle est particulièrement intéressante. On ne pense pas vraiment à ça quand on s’isole. 

L’isolement, dans ce cas, devient la protection qu’on utilise pour défendre un territoire intérieur peu balisé. La métaphore est super importante. C’est comme dire, on ne sait pas où un terrain commence et où il se termine.

• À qui ça appartient ?
• Qui a le droit d’y pénétrer ?
• Qui n’a pas le droit ?
• Comment il a le droit et pourquoi je choisis d’appliquer toutes ces règles sur mon territoire ?

Toutes ces questions n’ont pas de réponse en nous. Notre esprit ne se connait pas assez. Personne ne nous a permis d’avoir ces limites pour nous. Nos parents étaient souvent trop fragiles, égocentriques et aveuglés par leurs propres besoins pour se soucier des nôtres et nous encourager à exprimer nos limites personnelles. 

Alors, nous ne connaissons pas tout l’étendu de nos limites personnelles et nous avons parfois peur de les faire respecter. C’est ainsi que l’isolement peut débuter.

• On ne répond pas au téléphone qui sonne.
• On ne répond pas à la porte lorsqu’on ne sait pas qui se trouve de l’autre côté. 
• On quitte des rassemblements lorsqu’il y a trop d’inconnu.
• On évite des conversations.
• On refuse de se présenter à des fêtes.
• On voudrait rester au lit des jours sans être dérangé. 
• On ne s’inscrit pas à des cours de groupe. 
• Etc.

Et la raison est simple et compliquée. 

On pourrait être dépassé par ce qui se passe à l’intérieur de nous. On ne sait pas comment réagir adéquatement. Simple comme réponse, mais pas évident à détailler. Se connaître et commencer à avoir le courage d’être authentique, ça demande une déconstruction des croyances que l’on traîne en soi depuis tout petit.

Et, pour se défendre il faut croire et approuver ses limites personnelles.

Construire de nouvelles limites personnelles

Que faut-il déconstruire pour y arriver ?

Comprenez qu’aujourd’hui vous avez le droit d’imposer des limites personnelles et embrassez cette idée.

Comprenez qu’aujourd’hui vous avez le choix de déterminer ce qui est OUI et ce qui est NON.

Ne tombez plus pour les croyances qu’on vous a fait gober durant toute votre enfance : « T’en as du culot pour dire NON. » Ça, il y a qu’une personne fragile qui répond comme ça. Une personne qui a besoin de se sentir supérieure pour cacher son sentiment d’infériorité. 

Comprenez aussi que vous avez aujourd’hui l’autorité de le faire. Vous n’êtes plus un enfant. Vous avez peut-être peur comme l’enfant que vous étiez. Mais, vous n’êtes plus un enfant. Les vestiges du passé vous marquent, certainement ! Mais, vous devez interrompre le plus souvent possible les idées d’infériorité. 

Donc, avant de vous rendre quelque part, avant de répondre à votre prochain appel téléphonique, avant d’ouvrir la porte, avant de vous présenter à une fête… préparez-vous.

C’est comme ça que vous y arriverez. 

Ayez confiance dans votre aptitude à dire non et ayez confiance que vous pouvez vivre avec le malaise de dire non. 

Plus vous saurez dire non, plus vous aurez d’autorité sur vous-même. Et, plus vous avez d’autorité sur vous-même, plus vous imposez l’idée qu’on doit vous respecter. Plus vous serez respecté, plus vous serez à l’aise d’être entouré, de répondre à un inconnu, etc., 

Donc, la clé ici, c’est la communication de vos limites personnelles. 

Déterminez-les et ensuite trouvez une façon de les communiquer adéquatement. Trouvez le ton. 

Votre but ce n’est pas d’écraser les autres, d’être arrogant ou méprisant, mais aimant envers vous-même.

Voilà!

Si vous avez envie de poursuivre ce travail avec moi, je vous invite à faire le premier pas et à compléter le questionnaire de la négligence émotionnelle. Si vous n’êtes pas certains d’avoir été négligés dans votre enfance, vous y découvrez en quelques questions seulement si oui ou non, les gens qui vous ont éduqué n’ont pas su vous offrir ce dont vous aviez besoin. Cliquez ici pour faire le quiz.

J’ai hâte de poursuivre ce travail avec vous. Vous pouvez écouter l’audio de cet article ci-dessous.

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N’oubliez jamais, le bien-être, ce n’est pas que pour Bouddha!